La Compagnie Littéraire : Linda Martinez, après deux recueils de poèmes intitulés « Une source de bonheur » publié en 2012 et « Mes rêves de bonheur » paru en 2015, vous êtes de retour aujourd’hui en 2018 dans notre maison d’édition avec votre nouveau roman, « Envoûtante Anaïs ». Déjà six ans d’aventures aux éditions la Compagnie Littéraire ! Nous sommes ravis de préparer actuellement l’édition et la sortie de votre nouveau livre « Envoûtante Anaïs » dont la sortie est prévue pour la fin juin 2018. Celui-ci marque d’ailleurs un tournant dans votre carrière d’écrivaine, puisque ce nouveau roman vient succéder à différents recueils de poèmes. Pouvez-vous nous parler des raisons ayant motivé cette nouvelle approche d’écriture ?
Linda Martinez : Les personnes qui ont acheté mes deux recueils de poésies ont été charmées par la douceur des textes. Certains lecteurs admiratifs de mes idées et de mon imagination m’ont demandé : pourquoi n’écririez-vous pas un roman ?
Le roman est un genre littéraire que je n’avais jamais essayé. Je me suis lancée et lorsque le sujet a été choisi, toutes les idées sont venues naturellement. J’ai fait lire les premières pages à ma fille, qui a trouvé l’histoire passionnante. J’ai donc continué.
CL : Votre plume conserve d’ailleurs un élan poétique, tant dans la description de vos personnages, que dans la description du Loiret dans lequel se déroule l’intrigue. Ce qui nous marque rapidement, c’est cette atmosphère bucolique et rurale très affirmée, qui se dégage de la lecture : une jeune femme ravissante aux cheveux magnifiques va de rencontre en rencontre à Montargis, aussi connu sous l’appellation “la Venise du Gâtinais”. Les maisons sont entretenues, les jardins luxuriants et les fleurs, mignonnes ! Comment puisez-vous cette inspiration ?
LM : J’aime beaucoup la nature et les animaux.
Que ce soit à Montargis, Châlette-sur-Loing ou Cepoy, dans un milieu calme et fleuri, les idées surviennent tout de suite.
Je me promène à pied ou à vélo au bord des étangs, j’observe la nature et je prends les fleurs en photo. Le matin de bonne heure, lorsqu’il n’y a personne, c’est idéal pour photographier les canetons et les oisons au printemps. La nature favorise l’esprit créatif.
CL : Comment est née l’idée du personnage principal, Anaïs ? Sans trop en dévoiler à vos futurs lecteurs, le personnage d’Anaïs surprend et dévoile rapidement un jeu bien plus complexe que les apparences ne pourraient en laisser croire. Peut-être avez-vous déjà rencontré un personnage similaire !
LM : J’ai effectivement connu une femme qui procédait de cette manière avec les hommes. Elle n’était attirée que par l’argent et tout ce qui brillait. Les hommes faisaient leur possible pour la rendre heureuse, mais elle les volait. C’était une profiteuse qui voulait vivre dans le luxe sans faire d’effort.
CL : À quel type de lecteur conseillez-vous votre nouveau roman et par cet intermédiaire, quel est le message que vous souhaitez leur transmettre ?
LM : Je le conseille à tous ceux qui ont acheté mes deux livres de poésie et qui attendent mon roman avec impatience. Je le conseille également à ceux qui souhaitent me connaître, découvrir mon style d’écriture et passer un bon moment de lecture avec cette histoire, qui leur révélera, en plus des personnages attachants et de l’héroïne envoûtante, des lieux agréables du Loiret.
Le message que je souhaite leur transmettre est de rester sur leurs gardes lorsqu’ils feront des rencontres, car les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent.
CL : Avez-vous une musique, un album ou un compositeur fétiche vous ayant accompagnée dans l’écriture de ce roman ?
LM : Il n’y a pas eu de musique, d’album ou de compositeur m’ayant accompagnée. En effet, durant cette période d’écriture il fallait que je sois isolée, au calme pour développer mes idées.
CL : Et un auteur favori vous ayant donné l’envie d’écrire ?
LM : Aucun auteur ne m’a donné l’envie d’écrire. C’est une passion que j’ai eue seule à 14 ans, lorsque j’ai commencé à écrire mes premières poésies.
La sortie du roman Envoûtant Anaïs est prévue pour fin juin 2018
CL : Nous sommes conscients de la patience et des ressources nécessaires à l’idée de clôturer l’écriture d’un roman. La sortie prochaine de « Envoûtante Anaïs » viendra concrétiser bientôt votre travail. Que représente pour vous cette sortie ?
LM : La sortie de mon roman « Envoûtante Anaïs » est une victoire. Je suis très heureuse de cette réussite.
CL : Si Anaïs devait être une couleur, une plante, un animal, un fruit et un adjectif, lesquels choisiriez-vous pour la caractériser aux yeux de vos futurs lecteurs ?
LM : Si Anaïs était :
- Une couleur : le rouge, fascinant et ambigu.
- Une plante : une plante carnivore qui attire et capture ses proies.
- Un animal : une pie voleuse, qui repère les objets brillants pour les emmener dans son nid.
- Un fruit : le citron qui révèle une certaine acidité.
- Un adjectif : profiteuse.
CL : Grand merci pour cet échange, nous vous laissons le traditionnel mot de la fin ! Quel message, souhaitez-vous passer à votre lectorat présent et futur sur votre nouveau roman ?
LM : Je me suis investie : avec passion dans l’écriture de mon roman et j’ai ressenti les émotions des personnages très attachants et captivants, mais attention : ne vous fiez pas aux apparences !
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