Un avenir à construire ensemble
Matérialisme et individualisme, que notre société a privilégiés, aimeraient bien accueillir maintenant transhumanisme et intelligence artificielle. La transition sociale et environnementale que nous avons à faire devra au contraire s’alimenter de nos facultés psychologiques et spirituelles, nos véritables moyens d’évolution. La technologie nous a certes apporté des progrès mais elle n’a pas empêché la débâcle mondiale qui se présente déjà. Et donc cette transition, pour être réussie, va nous pousser à coopérer, soit à sortir de nos barrières individualistes.
Pour cela nous ne manquons pas de bonnes intentions. Mais quand nous voulons les mettre en pratique nous butons souvent sur l’obstacle du hiatus, sorte de frein qui s’exerce quand nous percevons, pour nous-mêmes ou pour notre entourage, des inconvénients – des pertes et des peurs – à faire ce que nous souhaitions.
Dépasser le hiatus permettrait de progresser dans notre rapport avec les autres et de compléter le développement personnel (qui permet certes de gagner en maturité mais reste individuel) par une démarche de développement collectif.
La transition à faire va nous amener à choisir collectivement une nouvelle direction de société (non transhumaniste et respectueuse de l’environnement) qui soit, dès le départ, libérée de la puissance attractive de l’argent, laquelle est destructrice des rapports sociaux et du bien-être des laissés pour compte.
L’auteur Jean-Claude Bidaux
Jean-Claude Bidaux a fait grosso modo ce parcours puisqu’ingénieur au départ (donc bien dans le matériel), il a ensuite écouté son intuition qui le guidait vers la qualité du décor et a ainsi réalisé ses agencements d’intérieurs de maisons en formes courbes. Puis la voie était libre pour toute l’attention à accorder à ce que nous vivons dans cette société où les puissants tirent la couverture à eux, ignorant tous les autres et notre maison commune : le monde.
Extrait du livre : Un autre chemin pour l’avenir
J’avais imaginé auparavant qu’un texte intitulé « 30 jours… pour ouvrir sa Conscience » pouvait contribuer à stimuler un changement de société, afin de se positionner autrement que dans cette course à « toujours plus – toujours mieux » qui détruit notre véritable évolution sur cette planète.
J’ai remarqué alors que le transhumanisme, montant en force, était le vecteur privilégié d’une puissante caste financière uniquement préoccupée de sa survie et ignorante de ce qu’est la conscience et notre véritable nature humaine.
Or notre survie à tous et à toutes, en tant qu’êtres humains, ne passe pas par cette technologie et demande que nous soyons très vigilants et vigilantes sur les orientations prises par notre société. Cette vigilance qui manque à nos politiques, trop souvent acquis aux orientations de l’économico-finance mondialisée.
Ma proposition d’ouverture de conscience est donc à l’opposé de celle du transhumanisme, lequel cultive l’« augmentation de l’humain », essentiellement grâce à l’outil numérique dont les capacités sont effectivement puissantes et supposées accroître nos performances.
Après la présentation du transhumanisme et les questions que cela pose, j’aborde le fond de mon propos (chap. 1 à 6), à savoir l’ouverture de conscience qui doit mener, dans un premier temps, au développement personnel et ensuite, et surtout, au développement collectif si nous voulons construire ensemble un avenir sain, équilibré et joyeux.