4e de couverture L’homme au capuchon vert
L’homme au capuchon vert : Il est parfois – ou souvent – difficile d’être heureux, c’est selon…
L’Amour reste la clef du bonheur dans l’imaginaire de chacun,
Mais l’Amour, qu’est-ce que c’est ?
Un rêve, une rencontre, une projection ?
Ou le don de soi-même,
Total, absolu, sans réserve ?
Le recueil poétique de Christiane Efoutame, L’homme au capuchon vert, se décline sur ces interrogations avec, en toile de fond, la solitude de notre mode de vie contemporain. Une belle démarche, tout en nuances et en subtilités.
À propos de l’auteur Christiane Efoutame
Christiane Efoutame est née en 1992 et s’est illustrée dans un premier recueil de poèmes, « La rose et le flocon de neige », paru en 2018 aux éditions du Panthéon. Aujourd’hui, c’est un second recueil qui paraît « L’homme au capuchon vert », une invite à l’amour qui s’articule autour de ce leitmotiv contemplatif.
Extrait : Cet homme au capuchon vert
Cet homme au capuchon vert était spécial, perché, perdu
Il rêvait de voilier et de mer déchaînée
Son esprit voguait, virevoltait sous un vent insoupçonné
Dans sa tête, le temps était gris et le tonnerre grondait
Des vagues déferlantes le mouillaient
L’eau salée chatouillait son palet
L’excitation de voguer vers l’infini le définissait
La peur de l’inconnu était une utopie
Et tous ces sentiments se sont emmêlés dans son cœur
Il a défié les dieux sur son voilier
Il voulait rencontrer celle qui sera son monde
Il voulait voler sur l’eau
Il voulait vivre l’aventure seul
Mais il était ici, assis, perdu dans ce bus blanc
Naviguant sur les eaux profondes de l’océan
Son capuchon vert définissait la terre et lui, il pensait à la mer
Il avait besoin d’un horizon, il a besoin d’une femme
Pour cet homme au capuchon vert
Le bus roulait et il y perdait pied
Ses yeux se déplaçaient à peine
Mon esprit poétique m’embêtait
Entre voyelles et syllabes qui dansaient sous mes yeux
Je ne le voyais pas
Mais il me regardait
Il n’avait aucun lien sur terre
Il n’avait pas de femme à perdre
Il sentait la brume monter
L’appel de la mer était plus fort
Comme si quelqu’un l’attendait
Comme si je l’appelais