« La poésie est ce que je cache
Et ce que j’écris »
Bernard Fetter
Découverte inattendue avec ce 4e recueil de poésie, La Pierre du Seuil, seuil à franchir en effet pour l’auteur qui nous offre ici un autre ton.
À travers la musique du tango pour l’absence et celle du flamenco dans la nuit andalouse, il s’agit plus encore d’une danse érotique et sensuelle de mots évocateurs et de corps qui se cherchent.
Le temps s’écoule, comme l’eau du torrent, et la douleur se dilue au fil du texte qui s’invite avec une certaine audace, celle de l’amour et du dévoilement.
Bernard Fetter réussit ici un exercice difficile, aussi troublant que convaincant. Serait-ce l’étreinte amoureuse de « l’éternel retour » ?
Le lecteur y fera sa propre découverte, mais le charme agira, c’est inévitable.