Respect des Deniers Publics et du Citoyen : la Guinée sera fière, Heureuse et Emergente : Résumé
« Mon envie est pressante de voir la Guinée se transformer, le bonheur illuminer les visages. »
Dans son ouvrage Respect des Deniers Publics et du Citoyen, Ibrahima Bah avec un fort réalisme propose à la Guinée un nouveau paradigme social ainsi qu’un mode innovant de gouvernance permettant d’affirmer que la mal gouvernance sera bientôt un lointain souvenir. Un livre à mettre entre les mains de tout public, en Guinée, en Afrique et bien au-delà.
À propos de l’auteur Ibrahima Bah
Ibrahima Bah, fondateur du mouvement Respect des Deniers Publics et du Citoyen, est docteur en Sciences Économiques et enseignant. Il apporte ici sa contribution et des innovations réelles au profit de la Guinée. Un livre qui dessine les contours concrets d’un nouveau modèle.
Extrait de Respect des Deniers Publics et du Citoyen : la Guinée sera fière, Heureuse et Emergente
« La conduite de la Nation doit nous réunir autour de l’essentiel. Ne vous entourez pas des extrémistes, ils sont nuisibles à l’unité nationale. Évitez toujours les dérapages vers les chemins interdits en démocratie et en bonne gouvernance. Gardez-vous de succomber à la mélodie des sirènes révisionnistes car si le peuple de Guinée vous a donné et renouvelé sa confiance, il demeure cependant légitimement vigilant. »
L’acronyme RDPC (Respect des Deniers Publics et du Citoyen) relève d’une idée qui m’habite depuis le lycée à Conakry.
À la fin des années 1990, doctorant à Montpellier, je l’avais exposée sur un forum internet qui réunissait de nombreux Guinéens à travers le monde. L’intention, de ma part, était de souffler l’idée tout en espérant qu’une main s’en saisisse pour en faire un instrument de combat politique. Mais il ne se passa rien. À tel point que, quelques années plus tard, dans un autre contexte, je revins à la charge (via un mail du 2 avril 2005) pour suggérer à Monsieur François Louncény Fall (dont j’avais apprécié la démission de son poste de Premier ministre) de s’en approprier. Il préféra le sigle FUDEC.
Voici, rapidement, la petite histoire de cet acronyme qu’il est pourtant juste de considérer comme un moteur de réussite pour la Guinée et au profit de tous. Car il est incontestable que le premier critère pour notre décollage est la lutte contre la corruption et les détournements des biens publics. Par ailleurs, depuis 1958, tous les acteurs politiques qui se sont succédé sur la scène politique de notre pays ont proposé des projets politiques qui ont globalement échoué, les uns après les autres. C’est pourquoi, avec le RDPC, nous venons, non pas avec un projet politique, mais avec un paradigme nouveau, un paradigme social et économique fondé sur des valeurs éthiques, des valeurs concrètes de respect des deniers publics et du citoyen.
Les Guinéens sont plus conscients des exigences du temps qui presse que leurs dirigeants figés dans leurs habitudes. Se savoir en faute et continuer de se dérober tout en s’accommodant du statu quo est une irresponsabilité effroyable. Il n’est pas sain de s’habituer à des réalités qui inquiètent le pays. La pauvreté va crescendo avec son cortège de drames réguliers. Le désespoir aussi. La peur s’installe. D’aucuns jouent de cette dernière qu’ils ont eux-mêmes provoquée.
Lorsque l’on regarde la réalité en face, on se rend compte de l’ampleur du travail qui nous attend.
Certains croient que notre pays est irréparable, que le remède est introuvable, que la misère est notre seul horizon. Ils ont tort. Nous nous en sortirons en remontant dans le temps et en appliquant les recettes qui ont fait le succès des grandes nations, notamment la démocratie et le progrès social. Par ailleurs, regarder l’histoire récente du Rwanda, un exemple de saut hors du seau, parmi d’autres, fera retrouver le chemin de l’espérance.
D’autres imaginent que la Guinée ne changera pas sans eux. Que l’alternance politique n’est pas une bonne idée. Après la dictature (1958 – 1984), la démocrature[1]. Les mêmes hommes, les mêmes visages, les mêmes héritages, depuis bien longtemps.
Il est évident que les uns et les autres ont tort. Ce sont leurs projets et leurs modèles qui nous ont précipités dans les tourments. Je suis convaincu que la Guinée a le ressort nécessaire pour rebondir. Elle a l’envie et des hommes nouveaux pour le faire. C’est une vérité qu’il est facile de voir en face. Où devons-nous aller, et par quels chemins prioritaires ?
[1] Mélange démocratie-dictature.